Pierre Malinowski, historien amateur, est devenu un passionné d’archéologie grâce à son père, Alain Malinowski, historien militaire qui emmenait son fils lors des fouilles qu’il menait. Pierre avait cinq ans quand il a trouvé le premier des 600 corps qu’il estime avoir déterrés. C’était les restes d'un «poilu», un soldat français de la Première Guerre mondiale. «A cet âge, vous êtes soit choqué, soit intéressé», explique-t-il. Le jeune Pierre s’était trouvé une passion pour la vie.
A l’âge de 17 ans et demi, il a rejoint l'armée, sa formation initiale de quatre mois ayant lieu au sein de la Légion étrangère. Ensuite, il a intégré un régiment de parachutistes d'infanterie de la marine. Au cours des huit années suivantes, Pierre était en mission au Moyen-Orient et en Afrique.
En 2014, il a quitté l’armée et s’est remis à l’archéologie. En 2016, à Cormicy, dans le nord-est de la France, il a trouvé les restes d'un soldat inconnu appartenant au Corps expéditionnaire russe tué sur le front occidental. Deux ans plus tard Pierre a créé une fondation franco-russe pour les initiatives historiques. Son projet inaugural était l'expédition archéologique franco-russe «Smolensk 1812-2019», qui a trouvé la tombe du général Gudin.